À propos de nous

Le centre d'amitié

LA MISSION

Le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or est un carrefour de services urbains, un milieu de vie et un ancrage culturel pour les Premiers Peuples. Voué au mieux-être, à la justice et à l’inclusion sociale, il est un artisan de la réconciliation.

LA VISION

Le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or, un modèle de gouvernance urbaine et d’autonomie communautaire, œuvre à la qualité de vie, à la résurgence culturelle et à la réconciliation, pour l’affirmation de sa communauté et l’atteinte d’un vivre-ensemble harmonieux.

LES VALEURS

Au Centre d’amitié, la programmation et la prestation des services reposent sur des valeurs humaines d’engagement, de respect, d’intégrité et de solidarité.

Gouvernance

Conseil d'administration 2024-2025

Un conseil d’administration engagé, élu en assemblée générale annuelle, veille au respect de la mission et guide la mise en œuvre des orientations stratégiques souhaitées par les membres en assemblée.

Les grands piliers qui soutiennent notre action

Les piliers

La sécurisation culturelle

La sécurisation culturelle est une démarche d’affirmation, de transformation et de réconciliation qui vise à réduire les écarts et les inégalités qui existent entre la population autochtone et la population canadienne et québécoise en matière de santé comme en d’autres domaines. Elle reconnaît la légitimité de la différence sociale et culturelle des Autochtones. Elle considère les effets durables de la colonisation, du racisme systémique et du traumatisme intergénérationnel qui en découle. Elle propose une réponse au déséquilibre de pouvoirs qui existe entre la société dominante et les Autochtones. Cette démarche traduit aussi une volonté collective et communautaire de transformation et d’innovation sociale de la part des Autochtones, puisqu’elle vise la réduction des inégalités, elle repose sur le principe fondateur de la justice sociale, et surtout, elle s’inscrit dans une intention claire et légitime d’affirmation politique et identitaire, de gouvernance autochtone (Lévesque, 2017).

La décolonisation

L’agentivité autochtone

L’innovation sociale

Les démarches de décolonisation sont généralement fondées sur la prise en compte et la revitalisation des manières autochtones d’être et de comprendre le monde afin que les générations actuelles et futures puissent en tirer parti à l’époque contemporaine, et ce dans le cadre d’efforts de réappropriation de prérogatives (en matière d’éducation, de santé, de territoire, par exemple) qui leur ont été retirées au fil de l’histoire (Tully, 2000). L’agentivité désigne globalement la capacité d’agir d’un groupe, et ce malgré des conditions d’existence qu’il n’a pas choisies et qui peuvent s’avérer défavorables. En somme, « l’agentivité fait référence à la capacité des agents à agir pour faire advenir le monde qu’ils souhaitent voir se réaliser » (De Saint-Georges, 2005). L’innovation sociale propose un changement dans les pratiques existantes de manière à apporter une réponse durable à des enjeux de société majeurs tels que les inégalités sociales, les inégalités en matière de santé, ou encore les situations de marginalisation perpétrées à l’endroit d’un groupe social donné. L’innovation sociale vise des changements de nature structurelle, organisationnelle et institutionnelle afin que les mentalités, les comportements et les manières de faire se renouvellent pour accroître leur efficacité et leurs retombées.

 

LA STRUCTURES DES SERVICES

Pour consulter la structure des services du Centre d’amitié, cliquez ici.

Le projet de société

Fort de ses expériences antérieures, des succès enregistrés et des liens créés, le Centre anime une communauté autochtone urbaine en pleine croissance, active et diversifiée. Son rôle d’influence et de médiation, reconnu au-delà des limites de la ville, positionne aujourd’hui le CAAVD comme un véritable agent de transformation sociale.

Notre historique

  • 1974-1980
    Phase de démarrage

    Phase de démarrage

    Un premier point de chute est installé afin de favoriser la rencontre des individus et familles autochtones qui résident à Val-d’Or ou y transitent pour différentes raisons (soins de santé, études, affaires, accès aux services publics).

  • 1981-1995
    Phase de consolidation

    Phase de consolidation

    Le centre se dote de nouvelles installations, offre des services de logement et divers services à une clientèle grandissante; on assiste à une première  consolidation des activités.

  • 1996-2010
    Phase de renforcement

    Phase de renforcement

    Une restructuration des activités favorise la mise en place d’un nouveau système de gestion par secteurs et engendre une augmentation significative des initiatives de développement et des partenariats locaux et régionaux.

    Le Centre privilégie le renforcement des capacités parmi son personnel et amorce de nouvelles activités de rapprochement (entre les citoyens autochtones et les citoyens québécois) à l’échelle locale et régionale.

  • 2011 à 2019
    Phase d’affirmation

    Phase d’affirmation

    Le Centre est devenu un agent de transformation sociale non seulement parce qu’il est un fournisseur majeur de services à la population autochtone, mais aussi parce qu’il se situe au carrefour de toutes les organisations et instances autochtones de la ville et de la région.

    Fort de ses expériences antérieures, des succès enregistrés et des liens qu’il a créés au cours des années, le Centre anime désormais une communauté autochtone urbaine de plus en plus active et diversifiée. Son rôle d’influence et de médiation est reconnu au-delà des limites de la ville.

  • depuis 2020
    Phase d’autodétermination

    Phase d’autodétermination

    Dans un environnement sécurisant, le Centre déploie des pratiques qui favorisent l’amélioration des conditions de vie des individus et la reconstruction de leur dignité notamment par des initiatives en santé autochtone et en habitation communautaire.

    Le Centre acquiert un statut qui lui permet maintenant de participer directement à la prise de décisions sur son avenir, d’inverser le cours de la colonisation et de proposer des réponses alternatives aux inégalités de pouvoir en place. Il se positionne comme un modèle de gouvernance autochtone urbaine  et un acteur clé de son propre destin.

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